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MEAN

MEAN MOTOR ENGINEERING SA (Liège – B)

Jacques D’Heur construit sa première voiture à l’âge de 17 ans à moteur VW : ce sont surtout les chassis qui l’intéressent. Après il se dirige vers l’Italie où il est inscrit à l’Université de Pérouse mais amateur de mécnique, il passe plus de temps chez Ferrari et Maserati où il apprend la mécanique. Il obtient quand même son diplome et désire se spécialiser en automobile. Il s’inscrit alors au « College of Automobile Engineering » à Chelsea. Il y reste deux ans et travaille avec de renommés préparateurs.

En 1964, Jacques D’Heur fonde la Méan Motor Engineering SA. Pourquoi Méan ?
C’est le nom d’un village en province de Liège où ses parents une propriété.

En 1966, il présente au Salon de Bruxelles un joli coupé du nom d’Aquila + un spider du nom de Sonora. La philosophie de Jacques D’Heur était de pouvoir offrir aux amateurs
une formule kit à monter soi-même. Sa Sonora se composait de trois grandes pièces de polyester impossibles à mélanger à monter sur un chassis tubulaire. Tout se monte sans aucune soudure. La Sonora était destinée à un usage routier. A côté de cela, J. D’Heur
développe une barquette de compétition sur le même chassis tubulaire que la Sonora.

L’avantage du kit est que le client pouvait commander son véhicule à la carte, demander différentes versions mécaniques. Les plus utilisés provenaient de R8, Ford V4 ou V6, VW, Porsche, Simca , Mini et bien sûr NSU qui donna d’excellents résultats en course. Les trains AV étaient R8 ou NSU. En 1969, une Méan à moteur NSU termina d’ailleurs le Grand Prix de Zolder devant une meute de 911 !

Jacques D’Heur se heurta malheureusement à l’administration qui lui refusait sa reconnaissance comme « Constructeur qualifié de véhicules automobiles » se basant sur son manque de personnel qualifié et l’utilisation d’éléments mécaniques d’origine diverses + le fait que les kits pouvaient être montés par des acquéreurs non qualifiés et incompétents. Outre ces modèles, Jacques D’Heur proposa un buggy du nom de « Liberta » mais avec moteurs Renault ou Simca.

Exemplaires produits : impossible à dire. J. D’Heur aurait parlé de 245 Sonora, 50 Can am barquettes et 370 Liberta + les diverses commandes à l’unité et les chassis livrés à Apal. La majorité partit vers la France.

Jacques D’Heur connut une fin tragique en 1991. Depuis des mois, il vivait en marginalité par rapport au monde extérieur et on le retrouva mort un jour de février 91
dans un petit studio mansardé. Ainsi se termina l’aventure Méan.
Mes remerciements à Monsieur R.Franck pour m'avoir confié ses archives MEAN.

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